Voilà.
Publié le 1 juillet 2007Voilà où j’en suis. Dans 1 mois j’ai 16 ans. J’ai une forte envie de bouleverser ma vie. Vous savez, comme dans les films, toutes ces personnes qui ont une vie qui nous semble extraordinaire, parfois, ça fait envie. Parce que je vous dit ça comme ça, mais j’ai réellement une vie de merde. Enfin, j’ai peut-être pas une vie de merde, mais j’ai une vie qui me correspond pas, je m’éloigne trop de tout. Est-ce ce que je veux ? Je sais pas trop, je sais jamais trop finalement. Dans un sens ça me permet de prendre du recul, et de voir à quel point les gens se font chier et tombe dans une routine quotidienne exaspérante…
Les gens s’emmerdent, c’est un fait. Ils ont besoin d’autre chose, toujours un besoin d’autre chose. Ca doit être iné. Quand je parle des gens, je parle de cette masse de corps qui vont faire leurs courses chaque samedi entre 14h et 16h, qui emmènent leurs enfants à l’école, qui vont à un boulot qu’ils n’aiment pas, qui font l’amour une fois par mois, et sans prendre de plaisir. C’est cette masse de gens là dont je parle. Les gens se plaignent aussi, des autres gens. Comme on est cons.
Bizarrement, vous voyez, rien que le fait de se dire : “tiens, puisque le samedi y’a plein de monde, je vais plutôt aller faire mes courses le jeudi soir” c’est un gros progrès dans une vie meilleure. Imaginez un peu tout ce qu’on peut faire un samedi après-midi quand il n’y a pas les courses à faire, c’est tout bonnement hallucinant.
Mais non, faut croire que les gens ça les intéresse pas.
Y’a pas si longtemps que ça, j’ai vu une famille, une famille normale, une famille type “gens“. Ils me donnaient presque envie de pleurer tellement leur routine semblait les assomer. Ils ne se parlaient pas, et les seules fois où ils ouvraient la bouche, c’était pour reprendre leurs deux enfants - faut rester dans la moyenne des enfants, pas plus par moins - qui ne mangeaient pas leur poulet - qui devait être froid depuis quelques minutes déjà - Et moi, quand je regarde ça, moi qui ne suis pourtant pas plus intelligent que les autres, qui ne suis pas plus con non-plus, on va dire que je suis “normal” - et encore non, pas tout à fait - je me dis “mais merde, comment on peut tomber dans cette spirale d’ennui ?!”
Alors après, on emmène les enfants au Puy du Fou, ou au Parc Astérix, parce que ça nous change la vie. Et on est heureux. Un jour.
Voilà. Dans 1 mois j’ai 16 ans. Et ma vie va changer. Peut-être.
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Qui vivra verra :-)
Moi dans 14 jours, j’ai 20 ans
Tu sais quoi ? Sa fait deja deux-trois mois que je pense exactement la même chose, et j’en suis a la conclusion que finalement, la vie n’est peut-être qu’un cercle vicieux, impossible de sortir, impossible de tourner dans l’autre sens…
Il est d’autant plus dûre de changer de vie comme ça..et bon dieu qu’est-ce que j’aimerai changer la mienne ! Comme tu le dis, les gens s’emmerde..c’est mon cas ! Merde quoi ! Je suis une jeune fille de 16 ans et qu’est-ce que je fou chez moi ? Je devrais être en ville en train de m’éclater, de draguer, de rire..’fin je sais pas, faire ce que font tout les ados de 16 ans ! Mais non…je suis là a m’emmerdé, a pensé a l’avenir..un avenir qui je sais, ne se réalisera pas, car je suis trop “rêveuse”, j’ai pas la tête sur les épaules..mais au moin, moi, j’espere ! Et je vis..car l’espoir fait vivre ! Et j’emmerde tous ceux qui osent me dire que je ne suis pas capable de tel ou tel chose !
Peut-être que ça va changer, peut-être pas. A toi d’en décider en réalité, car il faut s’en donner les moyens. A force d’être assisté dans tout, c’est difficile de vouloir choisir soit même un avenir correct.
Un peu d’humilité que diable, car parfois les avis sont importants qu’ils nous plaisent ou non. Il faut juste savoir modérer ses réactions. C’est trop facile d’accuser une société dont on est acteur, inutile de critiquer passivement, inutile de se dire que nos actions seront vaines. Essayons. La vie devient ce qu’on veux en faire, ne l’oubliez pas. Absolument rien n’est dû, mais rien n’est réellement impossible.
Je fustige ce système qui nous enferme, et pourtant s’il est toujours là c’est aussi à cause de nous. Alors arrêtons de nous voiler la face, ce qui arrive nous le perpétuons il ne tient donc qu’a nous de l’arrêter.
Il est temps d’apprendre a se battre. Ah aussi, changer une vie ne sert a rien en général ça coûte plus que ça ne rapporte et le plus souvent la dynamique s’arrête en plein milieu, coupé dans son élan par la dure réalité d’une société que l’on a pas voulu changer avec de se changer. Vous voyez ? Il faut voir plus grand que soit parfois.
J’adore ton article!
J’ai bien souvent des pensées semblables, et je les appelle aussi “les gens”… “les gens sont stupides”, “les gens devraient profiter de la vie” etc…et puis il semblerait bien que j’en fasse aussi parfois partie de ces “gens”.
Pour ma part, je ne suis heureux et en pleine forme que lorsque je cours partout, que je suis bousculé. C’est comme ça. Etonnant pour un g33k d’ailleurs…